22 août 2017

Je suis ton soleil de Marie Pavlenko. Flammarion, 2017

C'est dingue, ce roman est un aimant ! Et pourtant l'histoire est assez simple en soi. 
Déborah entre en Terminale et  c'est pas l'ambiance à la maison où le couple formé par ses parents est en train d'imploser. 
C'est pas terrible non plus au lycée ; sa meilleure amie s'éloigne d'elle et le beau Victor a déjà une petite amie.
Voilà, rien de transcendent ... et pourtant ! 

Et pourtant on adore Déborah, son "théorème de la scoumoune", ses aventures pittoresques, ses bottes en caoutchouc, sa façon de sortir la tête hors de l'eau, ses soirées d'adolescentes, ses casseroles de coquillettes (oui, oui, c'est pas pour rien qu'il y en a sur la couverture !), ses coups de blues, son chien Isidore qui sent pas bon, sa clairvoyance ...

Et hop, en un tour de main, grâce à un ton désopilant le roman devient un véritable coup de coeur. Oui, car le ton est juste et avec une pointe de nostalgie, on trouve que tout cela ressemble de près ou de loin à sa propre année de terminale. Cette année de tous les possibles, de toutes les envies,  de certaines désillusions, ... Cette année compliquée ... Cette année de transition avant un grand pas vers un autre avenir.

L'histoire est vive, vivante, ébouriffante, ...  et le ton est désopilant plein de verve et d'ironie. Alors, même si la fin est un peu attendue, on a un réel plaisir d'avoir succombé au charme de cette lecture d'été qui rayonne sous la plume de Marie Pavlenko.

PS : Et une mention spéciale pour l'intitulé des chapitres et les refrains qui restent en tête...


Alice,  qui a gardé le soleil en point de mire ...


Retrouvez l'avis 
de ma copinaute Pépita






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