21 févr. 2018

Colorado Train de Thibault Vermot. Sarbacane, 2017

L'écriture est nerveuse, intense.
Les chapitres courts.
Le rythme tendu, angoissant.

Le lecteur est là, impuissant, apeuré, angoissé de vivre l'épouvantable en ayant toujours derrière son dos le souffle du Wendigo ; cette voix lointaine qui glace le sang et  rajoute du malaise aux drames quotidiens déjà bien présents.
Alors le lecteur, immergé dans cette ambiance menaçante, s'accroche aux pages et aux chapitres en s'interrogeant toujours sur la limite fragile entre fantastique et réalité.

Et puis, il y a l'horreur. L'horreur d'imaginer cette bête affamée de chair humaine qui rode sans jamais se dévoiler.
Et au milieu de ce cauchemar, une bande d'amis rudes et courageux enquête sur la disparition d'un des leurs.

Amateurs de sensations, cette lecture est pour vous ! 

Quand l'aventure se fait frisson, cette histoire carrément diabolique mérite une mention spéciale pour son individualité et sa singularité.
C'est tout simplement un premier roman remarquable sur le côté le plus sombre de la nature humaine.

1 commentaire:

  1. Il m'a beaucoup plu aussi ! Quand on commence, on ne veut plus le lâcher, on veut savoir !!

    RépondreSupprimer